Qu'est-ce que l'hypnose?...et ce qu'elle n'est pas.

Hypnose à Saint-Étienne, Bruno Ganem.

Principes et définitions de l'hypnose

L'hypnose clinique et thérapeutique, une approche ericksonienne:

La pratique de l’hypnose en tant qu’outil thérapeutique s’est répandue depuis plusieurs décennies. Elle est devenue une discipline florissante, par la qualité de ses praticiens, le nombre d’études qui lui sont consacrées, et son utilisation en clinique psychique et somatique.

L’hypnose prend de nombreuses formes, et elle est par définition en constante évolution :

L’hypnose «est définie comme un processus relationnel accompagné d’une succession de phénomènes physiologiques tels qu’une modification du tonus musculaire, une réduction des perceptions sensorielles (dissociation), une focalisation de l’attention, dans le but de mettre en relation un individu avec la totalité de son existence, et d’en obtenir des changements physiologiques, des changements de comportements et de pensées».

Dr. J-M. Benhaiem, Hôpital Ambroise Paré, et Hôtel Dieu, Paris / AFEHM (Association Française pour l’Étude de l’Hypnose Médicale).

« Bien que les mécanismes cérébraux sous-jacents à l’hypnose ne soient pas encore complètement élucidés, les études réalisées en neuro-imagerie (IRM) révèlent que l’hypnose modifie l’activité des régions cérébrales impliquées dans les mécanismes cognitifs de perception de l’environnement, de l’attention, et des émotions. Ces mécanismes sont directement liés à la perception sensorielle et affective d’un stimulus.

D’autre part, l’hypnose implique un aspect relationnel important (…) En effet, induire un état hypnotique, c’est aider une personne à entrer dans un type de relation particulière au monde, au thérapeute, et à elle-même. Le processus hypnotique résulte d’une interaction particulière entre une personne (le sujet/ le patient) vivant une expérience subjective suite à la suggestion d’une autre personne (le thérapeute) via une modification imaginaire de la perception ou de la mémoire ».

Pr. M-E. Faymonville, C.H.U de Liège, Belgique.

« L'exercice aura pour but que le corps ne soit pas gêné dans le déploiement de son intelligence. Pour cela, il faudra faire taire toute intelligence séparée du corps (…) Donc vider sa tête de tout projet autre que de laisser faire cette intelligence (...) Intelligence toute entière occupée par l'attention au corps, parce qu'il mémorise toute l'histoire de la personne ».

F. Roustang, La fin de la plainte, Ed. Odile Jacob.

L’hypnose thérapeutique pourra ainsi permettre de créer les conditions favorisant la transformation de troubles psychiques ou physiques, et de débloquer les expériences douloureuses inscrites dans la mémoire.

L'hypnose ericksonienne:

L’hypnose ericksonienne quant à elle, tient son nom de Milton H. Erickson, psychiatre américain, et précurseur de l’hypnose moderne. Cette approche de l’hypnose, créative et toujours respectueuse du patient, est un des outils privilégiés du psychothérapeute. Elle fait appel à l’inconscient, qu’elle considère comme le réservoir de nos expériences, mémoires et émotions, autant de ressources contenant les apprentissages et connaissances de chaque individu.

Cette méthode postule que si l’origine d’un symptôme se trouve dans l’inconscient, alors la solution ne peut venir que de celui-ci...

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